Encore un jour assise en croisant les bras,
Toi petite fille au milieu d’un torrent,
A penser d’eux qu’ils sont ton or, ta loi,
L’enjeu t’échappe il te faut rentrer dans le rang,

Et puis un jour rêveuse en touchant ses doigts,
D’un simple regard il s’invite en tes sens,
Tu croiras de lui ses dires et ses absences,
Ces choses qui font de toi...

Shana, au-delà des maux que tu comprends pas,
Shana, condamnée à vivre avec ou sans foi,
Shana, regarde-moi (regarde-moi, shana)

Prête à te laisser tenter par l’inconnu,
Partir dans un monde, loin d’ici,
Où l’illusion est reine et les âmes perdues,
Dormir le jour, vivre la nuit,

Convaincu d’apprendre derrière un écran,
Mais la terre saigne autrement qu’on le voit,
Les images mentent, du rêve au sanglant,
Tout ça c’est pas rien pour toi...

Shana, au-delà des maux que tu comprends pas,
Shana, condamnée à vivre avec ou sans foi,
Shana, regarde-moi (regarde-moi, shana)

Il se plaira dans tes fuites, se jouant de toi,
Tout en attendant que tu poses, armes à terre,
Mais le cristal restera bien plus beau que le verre,
Petit ange de ma vie, ne te brise pas,

Shana, au-delà des maux que tu comprends pas,
Shana, condamnée à vivre avec ou sans foi,
Shana, regarde-moi (regarde-moi, shana)

Shana, au-delà des maux que tu comprends pas,
Shana, même condamnée aux doutes et aux choix,
Shana, regarde-moi (regarde-moi, shana)